Le Crabe et l'Aube

 

Le Crabe et l'Aube, c'est le récit d'un combat, un roman d'espoir, une méditation sur la mort et la vie. C’est ainsi que se déroulent les huit dernières années de la vie de Roberto, sous le regard de l'auteur, son ami. Au fil de sa trajectoire s'entrecroisent la douleur et le doute, la peine d'un grand amour perdu et la joie d'une tendresse nouvelle, l'âpreté crue du quotidien et l'espace du rêve. « Suis-je indispensable à cette terre ? A cette vie ? La question, formulée à haute voix devant le miroir de la salle de bains, provoqua la volte-face de son désespoir ». Le tempérament particulier de Roberto et sa sensibilité dévoilent une lente transformation ponctuée de révoltes, de bonheurs, d'interrogations. « Dieu, où êtes-vous? On pourrait peut-être s'arranger, Vous et moi? Trouver un accord, une prolongation? » Puis survient la minutieuse préparation de son après-mort que la vie même désorganise... « Du combat contre le crabe jusqu'à l'aurore de la mort, tels furent le chemin de Roberto, sa lumière et son cadeau ».



Extraits et citations de "Le Crabe et l'Aube"

 

 
« Je suis dans le train de ma vie et de ma mort, ce qui est tout un. L'erreur est de penser. Et penser n'a rien à voir avec être. Avec vivre.
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« Je suis au cœur de mon essence. Incommensurable. En absence totale de densité. Vaste à l’infini. Libre. Je vois tout sans voir, je sais tout sans savoir.

Immensité d’amour, moi qui ne suis plus moi seul, mais uni, moi et Tout, UN. »




 

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« Soudain son avant-bras se soulève, elle porte la main de Roberto à son cœur, ouvre les yeux un instant—tout est suspendu, immobile, l’espace béant sur l’inconnu – alors, semblable à ces fils arachnéens que le vent accroche aux branches à l’automne et dont l’éclat brillant ne laisse pas deviner la fin, lentement son souffle s’évapore. Et demeure son sourire »

 



 

Critiques & avis

 

Il y a des livres comme ça, dont on repousse la lecture parce qu’ils nous font peur. Des mois que le deuxième roman d’Antoine de Lévis Mirepoix était sous ma table de nuit, à attendre que je sois prête. Le crabe, on sait ce que c’est. Le cancer, évidemment. Alors non, tous ces mois, je n’étais pas prête à l’affronter. Et pourtant, il aura suffi d’une page pour que Le Crabe et l’Aube m’illumine. Une journée de vacances avec assez de soleil pour que j'ose l'ouvrir.

L'amour et l'amitié s'expriment là comme ici avec intelligence et nous offrent de bien beaux portraits d'hommes.

Le style d'Antoine de Lévis Mirepoix est léger, délicat et fait la part belle au rêve et à l'émotion.

Il va droit au cœur.

J’aime ces livres desquels on ressort différent, plus grand qu’avant !

 

 

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